Membre de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe.

 
Institut Robert Schuman / Gouvernance
Notre vocation est de libérer la parole et d’interpeller les mémoires pour faire exister le dialogue entre les peuples et les cultures. Ce dialogue est l’expression vivante de la solidarité qui peut lier l’Europe aux autres continents.

L’Europe traverse une zone de turbulences : Brexit, crise catalane, terrorisme, crise des migrants, inégalités économiques et sociales, régression des droits des femmes, montée des nationalismes, xénophobie, discriminations…
Pour affronter ces nouveaux défis et poursuivre sa construction, elle doit penser son avenir par-delà ses frontières en remettant l’humain au centre de ses réflexions et de ses préoccupations.
Pour Robert Schuman, “L’Europe, avant d’être une alliance militaire ou une entité économique, doit être une communauté culturelle dans le sens le plus élevé de ce terme.”

L’Institut s’inscrit dans cette vision humaniste fondée sur « la loi de la solidarité entre les peuples » qui « s’impose à la conscience contemporaine», une loi qui doit régir les relations entre les pays européens mais également les liens de l’Europe avec les autres continents.

Pour que cette solidarité soit effective, il faut s’écouter, se comprendre et échanger en accordant à chacun la même considération, le même respect.

Depuis sa création, l’Institut Robert Schuman pour l’Europe a démontré sa détermination à accompagner l’évolution de l’Union Européenne en défendant ses principes fondateurs pour participer au renforcement de liens politiques et culturels entre l’Europe et les peuples européens.

Les liens doivent aujourd’hui être élargis à d’autres peuples d’origine française, maghrébine, européenne et africaine à partir d’une valeur qui transcende toutes les communautés, celle qui garantit la dignité, l’intégrité et la liberté de toutes et de tous : le respect des droits de la personne humaine.

Le cœur de l’action culturelle et politique de l’Institut est la nécessité de faire dialoguer les cultures et les mémoires .

Les droits des femmes ne sont pas des droits de papier : il s’agit de leur dignité, de leur intégrité et de leur liberté.

L’égalité entre les femmes et les hommes en Europe, et dans le monde, est une condition sine qua none du progrès de l’humanité :

« L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain. » – Stendhal.

Mais même en Europe, les droits des femmes régressent et l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas assurée, notamment en politique et dans le monde du travail. Nous devons donc faire progresser cette égalité pour participer avec les femmes du monde entier à la défense et à la promotion de ces droits, et plus particulièrement avec les femmes africaines.

Pour elles, l’égalité commence par la reconnaissance et le respect de l’intégrité de leur corps qui est toujours menacée quand elle n’est pas mutilée,  violée. Pour vivre, pour survivre, pour témoigner, elles doivent avoir accès à l’éducation dès le plus jeune âge pour que les chemins de l’école deviennent les chemins de la liberté alors qu’ils sont trop souvent ceux du viol et de la mort.

Les droits des femmes ne sont pas des droits de papier : il s’agit de leur dignité, de leur intégrité et de leur liberté.

Le rapprochement de l’Union Européenne et de l’Union Africaine sera un tremplin essentiel pour conjuguer ensemble développement économique durable et protection de l’environnement.

Le renforcement des liens entre l’Europe et l’Afrique sera déterminant pour le développement des deux continents. Ils devront être pensés dans une perspective de collaboration et d’échanges dépassant les notions d’aide et de partage : l’Europe s’est partagée l’Afrique à la fin du XIXè siècle, aujourd’hui, elle doit s’ouvrir à elle !

Le rapprochement de l’Union Européenne et de l’Union Africaine sera un tremplin essentiel pour conjuguer ensemble développement économique durable et protection de l’environnement.

Le dialogue des cultures et les échanges culturels seront au coeur de nos réflexions car, comme pourrait le dire aujourd’hui Rabelais, développement sans conscience n’est que ruine de l’âme… et de la planète.

Si la mobilité est un facteur de développement pour les Européens, elle peut et elle doit aussi l’être pour les Africains et les populations du Moyen-Orient !

Enfin l’accueil des migrants, la protection des réfugiés et le rôle des immigrés me paraissent être les questions qui interrogent profondément la capacité des européens à construire une communauté multiculturelle ouverte à sa propre diversité et à défendre les droits des femmes et des hommes là où ils sont le plus en danger.

La traite des êtres humains qui sévit aux portes du continent et sur son territoire, les viols dans les camps des réfugiés des deux côtés de la Méditerranée,

le rôle des minorités et des diasporas issues de l’immigration pourront ancrer notre réflexion sur l’impact des mouvements migratoires en Europe. Si la mobilité est un facteur de développement pour les Européens, elle peut et elle doit aussi l’être pour les Africains et les populations du Moyen-Orient !

Nous nous sentons solidaires les uns des autres dans la préservation de la paix, dans la défense contre l'agression, dans la lutte contre la misère, dans le respect des traités, dans la sauvegarde de la justice et de la dignité humaine. - Robert Schuman

Notre vocation est de libérer la parole et d’interpeller les mémoires pour faire exister le dialogue entre les peuples et les cultures. Ce dialogue est l’expression vivante de la solidarité qui peut lier l’Europe aux autres continents.

Plus que jamais la pensée de Robert Schuman est essentielle pour imaginer l’avenir de l’Europe :

« Nous nous sentons solidaires les uns des autres dans la préservation de la paix, dans la défense contre l’agression, dans la lutte contre la misère, dans le respect des traités, dans la sauvegarde de la justice et de la dignité humaine. » – Robert Schuman

La gouvernance de l’Institut

Richard STOCK

Secrétaire général

Florence GABAY

Vice-présidente, Déléguée générale

Jean GUION

Vice président délégué

Fadila MEHAL

Vice-présidente, conseiller à la culture

Sabine ROHMANN

Vice-présidente déléguée, cheffe de la délégation auprès de Conseil de l’Europe

Catherine LEON

Vice-présidente

Soumeya ABDELATIF

Vice-présidente aux relations Nord-Sud

Helder MARTINS

Vice-Président en charge de l’Europe occidentale

Héléne PICHON

En charge des relations institutionelles

Sylvianne VILLAUDIÈRE

Chargée des enjeux et projets de développement durable

Pauline WIRTH DU VERGER

Secrétaire général adjoint

Iamvi TOTSI

Secrétaire général adjoint